Le concept paraît étrange, mais il existe ! Commençons par préciser en quoi consiste une réduction de l’empreinte carbone d’une personne et quelle influence elle a sur nos vies.

Chacun d’entre nous à un impact sur la planète jour après jour, geste après geste.  La façon dont nous nous déplaçons ou les choses que nous achetons, ils ont un effet direct sur notre empreinte carbone, la trace que nous laissons un peu partout sur la Terre. Plus nos choix sont polluants, plus notre impact est grand et plus notre empreinte carbone participe aux changements climatiques. Par exemple, si nous avons une voiture, notre empreinte carbone est nécessairement plus grande que quelqu’un qui prend l’autobus à chaque jour. Si nous ne faisons pas de composte, notre empreinte carbone sera plus grande qu’une personne qui en fait.

Chaque individu est responsable de son empreinte, et l’addition de toutes ces empreintes mène vers le résultat d’une empreinte collective qui est en ce moment considérable et dangereuse pour la survie de l’humain. En plus, les changements climatiques coûteront de plus en plus cher en termes de santé publique, mais aussi à cause des catastrophes naturelles qui seront plus nombreuses et des températures qui augmenteront. Donc, plus notre emprunte carbone est élevée, plus ça nous coûte cher dans tous les sens du terme !

Oui ok, mais toi qu'est-ce que tu fais ?

Je vous entends me dire: C’est bien beau, mais toi tu prends des avions pour voyager qui sont très très très polluants ! Oui, c’est tout à fait juste. C’est une des raisons pourquoi ce blogue a vu le jour, depuis mon premier voyage je me questionne sur les différentes méthodes pour voyager de façon moins polluante.

1. Explorer les alentours

Si vous avez la possibilité de voyager sans prendre un avion et explorer votre voisinage, faites-le ! C’est une des meilleures méthodes pour réduire son empreinte carbone, mais en profitant quand même des joies et apprentissages que procurent le voyage. Vous pouvez utiliser les autobus, le train, le covoiturage et même faire du « pouce » !

2. Changer de destination

Mais parfois, l’avion est nécessaire pour se rendre dans un endroit de l’autre côté d’un océan. Vous pourriez toujours prendre un bateau, mais rester 1-2-3 mois en mer, c’est pas fait pour tout le monde !

Avant de voyager vers une destination, vous pouvez vérifier l’implication du pays vers lequel vous vous dirigez dans sa lutte au changements climatiques, ou tout simplement dans un aspect environnemental comme la gestion des déchets. Par exemple, votre empreinte carbone sera plus élevée si vous participez au tourisme de l’Indonésie qui brûle les forêts de palmiers pour récolter l’huile de palme, que si vous changez vos plans et vous vous dirigez en Norvège qui ont annoncé qu’ils banniront la vente de voitures à l’essence et au diesel en 2025 !

3. Acheter différemment

Quand on pense à voyage, on pense à équipement ! Que ce soit un sac à dos ou bien des vêtements, il existe un grand marché et une culture du voyage qui viennent nous dire: ça te prend ça ! Mon conseil: informez-vous au maximum avant d’acheter quoi que ce soit. Je ne vous dis pas nécessairement d’inspecter avec précision toute l’histoire de la pièce d’équipement de la chaîne de production jusqu’au magasin, mais plutôt de réfléchir au maximum avant d’acheter. Souvent, on n’a même pas besoin d’acheter quoi que ce soit ! De plus, vous avez probablement un(e) ami(e) qui est adepte de voyage, demander lui des conseils et astuces avant d’acheter. Vous pouvez aussi encourager des magasins ou des marques qui ne sont pas des multinationales. Par exemple, acheter plus localement ou via des artisans qui vendent à petites échelles procurent une empreinte carbone plus faible que d’aller dans les magasins à grandes surfaces.

4. Modifier votre façon de voyager

Bien entendu, faire le touriste en ville nous procure une empreinte carbone plus élevée que quelqu’un qui dort dans un van et qui vit d’air et d’eau fraîche. Il existe plusieurs façon de voyager et j’en ai trouvée une dans laquelle je sens que je fais une différence en termes de réduction de mon empreinte carbone de voyageur, c’est la randonnée longue distance. Marcher des sentiers de plus de 3000 km comme la Te Araroa, ou la Pacific Crest Trail vous procure des sensations fortes en pleine nature. De plus, vous explorez vraiment et lentement le pays dans lequel vous êtes. Votre moyen de transport principal est dans vos jambes ! Par contre, il est vraiment difficile voir impossible de ne pas faire de déchets sur un long sentier. La plupart des aliments qu’on achète sont scellés et secs, donc nécessairement il y aura un emballage à jeter. C’est ce que je trouve le plus dure, mais j’essaie toujours de voir si je peux acheter une alternative qui fera moins de déchets.

Je crois que de se procurer un van et de faire le tour d’un pays permettrait une meilleure gestion des déchets, mais une plus grande empreinte carbone en termes d’émission de gaz à effet de serre. Marcher, ça peut aussi être avantageux monétairement. En Nouvelle-Zélande, si vous faites les démarches auprès de YHA, vous pouvez être considéré comme un Low Carbone Traveller et vous avez droit à des réductions dans les auberges de jeunesse ! Marcher réduit aussi considérablement vos frais de déplacement. Bref, informez-vous sur les différentes façon de voyager, le tout inclus est parfois attirant par son prix relativement bas, mais n’est pas toujours le meilleur choix en termes d’empreinte carbone.

 

Comme vous avez pu lire, ils existent plusieurs méthodes pour réduire son empreinte carbone de voyageur. Que ce soit d’explorer les alentours en voyagent près de chez soi sans avion, choisir plus consciemment ces destinations, acheter intelligemment ou bien introduire une nouvelle façon de voyager dans sa vie, tous les moyens sont bon pour faire un effort et réduire son empreinte sur notre belle planète. Et maintenant, c’est à vous !

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