Si c’était à refaire, je ferais 3 choses différemment:
- Pas de IPAD;
- Pas de sentiment d’insécurité de devoir se dépêcher (si le temps nous le permet);
- Pas de téléphone en haut d’une montagne

IPAD + FILM + TENTE +SANDFLIES (c’est comme un brûlot, mais pire !) =
Cinéparc beaucoup trop souvent!
Colin avait apporté son Ipad pensant que ce serait très utile pour regarder les cartes topographiques sur un écran plus grand qu’un téléphone cellulaire et écrire le blogue. Finalement, on s’est vite rendu compte, qu’on ne l’utiliserait pas uniquement pour ça.
POUR :
Avoir le Ipad nous a permis de nous divertir avec les gens dans les huttes, d’écouter Shrek avec des parfaits inconnus et de partager des rires et des moments si simples. Des instants de détentes et des liens qui, par l’entremise d’un film, (drôle à dire) ce sont formés. C’est vraiment l’fun écouter un film dans le bois dans une tente, mais…
CONTRE :
Je crois que ça nous a aussi rendu beaucoup trop paresseux, à la place de prendre soin de nous, nous étions tellement fatigués que nous sommes devenu en mode : on pèse sur play et on ne pense plus à nos bobos. Beaucoup trop souvent.
SOLUTION :
- Ne pas apporter de Ipad (FACILE)


JAMBES EN FORMES + UN BON CARDIO + INSÉCURITÉ MÉTÉOROLOGIQUE = Impression de devoir se dépêcher
C’est un sentiment très connu de pratiquement tous les gens qui font du « thru-hiking », cette fameuse impression d’être en retard, de ne pas pouvoir relaxer, de devoir marcher à TOUS les jours, sinon un sentiment de culpabilité vient vous ronger.
Si souvent on s’est demandé : « Est-ce qu’on prend une journée de congé? », « Ah non, on va marcher 30 kilomètres aujourd’hui à la place de 25 pour arriver en ville et pouvoir repartir le lendemain.» « Ouais, logique ».

Simple comme ça. Je me souviens d’une fois, la météo n’était pas très belle, il faisait froid, il mouillait beaucoup et tout le monde voulait rester au chaud dans la hutte. Pour moi, à ce moment-là, j’ai aussitôt ressenti la culpabilité de ne pas avancer. Ce sentiment quotidien qui te fait sentir tellement bien à la fin de la journée, tu as avancé!!! Par exemple, on pourrait comparer une journée ou vous avez travaillé, fait du ménage, fait l’épicerie, vous êtes allez chercher un livre à la bibliothèque, vous êtes allez prendre un verre avec des amis. Ce genre de journée ou tu te couches et que tu te sens BIEN. Comparativement à la journée à rien faire devant la télévision, tu te couches et tu ne sens pas que tu as vraiment… avancé.
POUR :
Ça peut être un excellent défi de marcher un long sentier en un nombre de jours précis. Si au départ, c’est ce que la personne recherche, let’s go!
CONTRE :
Pour moi, j’ai plein d’émotions négatives relié à ces sensations de devoir aller plus vite. Ça me fait vivre de l’insécurité, de la culpabilité, ça me met dans un état de performance tout en ayant l’impression que je n’ai pas envie d’être dans cet état-là. Par moment, j’avais énormément d’énergie et quand j’étais dans cet état de conscience rapide, je me sentais bien, je pouvais aller très rapidement tout en étant présente. Je me souviens d’environ 4 moments en particulier ou j’ai réussi à être à une bonne vitesse, bonne forme, bon mental. Ce n’est pas beaucoup.
SOLUTION:
Respirer, et m’observer. (C’est toujours bien simple à écrire hein!)

RÉSEAUX CELLULAIRE + CELLULAIRE + HAUT D’UNE MONTAGNE =
J’ai envie de parler à mes proches et de poster une photo sur Facebook et j’oublie de regarder la magnifique vue de FOU que j’ai en avant de moi -_-
POURQUOI a-t-on parfois ce désir de MONTRER aux autres ce que l’on fait à la place de vivre pleinement ce que l’on est « supposé » être en train de vivre? C’est tellement malsain.
Regardez, je suis en haut d’une montagne je suis heureuse. Regardez, j’ai réussi à relever un défi qui me tenait à cœur, je suis heureuse. Regardez, j’ai vaincu ma peur des hauteurs, je suis heureuse. Je ne suis pas psychologue, mais ON A UN PROBLÈME. On a tant que ça besoin d’attention? Le simple fait d’être heureux et fière de soi ne nous comble pas? Il faudrait vraiment que Pierre, Jean, Jacques et Marguerite soient fiers de nous? Pensons-y.
Puis le bonheur, c’est des micros-moments par ci par là. Ce n’est pas constant le bonheur, c’est des secondes, des minutes. Et là attention, je parle du vrai bonheur, celui qu’on ressent dans tout notre corps. Tsé quand on se sent tellement présent que ça nous en donne des frissons, qu’on voit en 1080p HD, que le temps arrête. On ne vit pas ça à temps pleins, mais peut-être que mon expérience n’est pas la même que vous, alors si vous vous sentez comme ça à temps pleins, c’est vraiment merveilleux que vous ayez atteint ce niveau de conscience. =)
Mon point étant que, ce micro-moment, en haut de la montagne, il pourrait être vraiment spécial et magique si tu lui donnais une chance.
POUR :
Informer tes proches que tu es encore en vie et leur dire que tu les aimes.
CONTRE :
Besoin d’attention malsain, vouloir prouver quelque chose à quelqu’un, perte total du moment présent, diminution des batteries de ton cell…
SOLUTION :
Toujours enlever le 3G de son cell! Et même, peut-être, ne pas prendre de forfait cellulaire avec données Internet.
« Rare est le nombre de ceux qui regardent avec leurs propres yeux et qui éprouvent avec leur propre sensibilité. » – Albert Einstein

CONSEIL À BRÛLE POURPOINT À MOI-MÊME ET À CEUX QUI LE VOUDRONS :
C’est important de se rappeler que chacune des expériences que nous vivons, on l’a vit de cette façon particulière pour une raison. Que ce soit pour réaliser ce qui nous tiens à cœur, ce que l’on veut modifier dans nos comportements, ce qui nous fait vraiment vibrer… chaque expérience nous en apprend davantage sur qui l’on est et sur qui l’on veut devenir.
